À propos & Démarche

Je m’appelle David Leblanc, vidéaste indépendant établi en Mauricie depuis 1999. J’ai appris ce métier-là à la dure, mais à ma manière. Pas dans des écoles prestigieuses, mais dans les forêts, les villes, les musées, les ruelles, les cuisines, les shows de musique, pis dans les yeux de ceux qui avaient une histoire à raconter.

Depuis plus de vingt ans, je travaille avec ce que j’ai : une caméra, des idées, pis le désir de faire ressortir quelque chose de vrai chez les gens. J’ai tourné dans des salons d’exposition, des prisons historiques, des logements communautaires, des forêts en feu, pis même dans des garages avec du punk dans les haut-parleurs. J’essaie pas de faire dans le tape-à-l’œil — je veux juste que les images racontent quelque chose, pis qu’elles laissent une trace humaine.

Je fais de la réalisation, de la caméra et du montage, autant pour des documentaires, des capsules muséales, des clips, des vidéos sociales que du contenu plus publicitaire ou pédagogique. J’ai roulé ma bosse à travers des dizaines de projets — des vidéos pour Équiterre, la Biennale internationale d’estampe contemporaine, le Pôle d’économie sociale, Culture Mauricie, TV5 Monde, Boréalis, Attache ta tuque!, le CALACS, Choisy, TribalFest, La Tuque, Mononc’ Serge, pis bien d’autres.

J’ai aussi eu la chance d’être reconnu quelques fois :

🏆 Richard de Ville-Marie, co-réalisé en 2006, a remporté le Grand Prix au Festival du DocuMenteur de l’Abitibi.

🏆 Douze stades olympiques pleins d’vidanges, sur le transport des déchets, a reçu le Prix Découverte au Festival de films de Portneuf sur l’environnement.

🏆 En 2016, mon vidéo-poème a été lauréat au Festival de la poésie de Montréal.

Certains de mes projets ont même été diffusés à TV5 Monde, ici comme à l’international.

Depuis 2024, je fais partie de l’équipe de La Gazette de la Mauricie, un média engagé qui donne la parole au monde ordinaire (pis extraordinaire aussi). Ça me garde bien ancré dans ce que j’aime faire : écouter, documenter, pis faire circuler la parole.

Et comme j’aime pas rester en place trop longtemps, je développe en ce moment Motonaute — un projet à moto, entre le documentaire de route pis la quête personnelle. Je pars sur le terrain à la rencontre du monde, des histoires oubliées, pis de ce que le Québec a à nous murmurer quand on prend le temps de l’écouter.

Je suis toujours partant pour des projets qui ont de l’âme, de l’humain, pis un petit quelque chose de plus grand que soi. Si t’as ça dans ta tête ou dans ton cœur, on peut sûrement faire de quoi ensemble.

🎨 Ma démarche artistique

Je crée des images pour qu’on puisse mieux voir, mais surtout mieux écouter.

Mon travail part toujours d’un lien. Un lien avec le lieu, avec le sujet, avec l’humain. J’approche chaque projet avec respect, avec curiosité, pis avec l’idée que l’image, quand elle est bien utilisée, peut servir à amplifier ce qui est déjà là. Je cherche pas à imposer une vision, mais à accompagner celle des autres pour qu’elle prenne forme à l’écran.

Je crois au pouvoir du documentaire, mais aussi à la souplesse de la fiction, à l’étrangeté du quotidien, à la beauté du banal. Mes projets naviguent souvent entre le réel et le poétique, entre l’urgence sociale pis la tendresse du détail. J’aime les formes hybrides, les zones grises, les projets qui ne rentrent pas dans une case.

Je suis aussi quelqu’un qui aime donner du temps. J’aime prendre le temps de filmer, de comprendre, de faire confiance aux silences. Je travaille avec peu de moyens, mais avec beaucoup de présence. J’accorde une grande importance à l’écoute : c’est là que tout commence. Mon approche est instinctive, mais jamais improvisée. Je suis sensible à l’ambiance, à la lumière naturelle, aux regards, aux gestes qui parlent sans bruit.

J’ai un profond respect pour les gens qui me laissent entrer dans leur monde — que ce soit pour une entrevue, une fiction, une capsule artistique ou un projet plus engagé. Je veux que ce respect se sente dans mes images.

Au fond, je filme pour rester vivant. Pour garder les yeux ouverts. Pour dire merci au monde, même quand il craque de partout.

Même si je suis vidéaste indépendant, j’ai jamais vu mon travail comme quelque chose qu’on fait seul dans son coin. J’aime travailler en équipe. J’aime quand les idées circulent, quand les visions se croisent, quand chacun amène un morceau du casse-tête. C’est souvent là que la magie arrive : dans le dialogue, dans les imprévus, dans les ajustements qu’on fait ensemble sur le terrain.

Je suis à l’aise autant avec des artistes qu’avec des coordos de projets, des organismes communautaires ou des techniciens aguerris. Je respecte le rôle de chacun, pis je fais toujours ma part pour que l’ambiance soit simple, humaine, pis efficace. Travailler avec moi, c’est pas compliqué : j’écoute, je m’adapte, pis je cherche des solutions au lieu de créer des problèmes.

En équipe, je crois qu’on va toujours plus loin. Pis on s’amuse un peu plus aussi.

🌱 Ma philosophie

Pour moi, filmer, c’est pas juste un métier — c’est une façon de rester connecté au monde. C’est une manière d’écouter, de ralentir, pis de porter attention à ce qui est là, juste sous notre nez. J’ai jamais cherché à faire du bruit pour rien. Ce qui m’intéresse, c’est ce qui résonne, pas ce qui impressionne.

Je pense que l’image peut servir à quelque chose de plus grand que soi : créer du lien, réveiller une mémoire, faire circuler une émotion, ou simplement faire du bien. Je m’en fous d’avoir le plus gros gear ou le montage le plus slick. Ce que je veux, c’est que ça touche, que ça parle vrai, pis que ça reste.

Je crois à la force du petit geste, à la sincérité, pis à l’idée que la culture peut changer une journée — parfois même une vie. Si je continue après toutes ces années, c’est parce que j’y crois encore pour vrai.

🎥 Ce que j’offre

Avec les années, j’ai touché à pas mal de formats, pis j’ai développé une bonne capacité à m’adapter à ce que les gens ont besoin. J’offre des services de réalisation, tournage et montage, autant pour des projets artistiques que communautaires, culturels, corporatifs ou éducatifs.

Je peux faire des capsules vidéo, des vidéos d’exposition, des vidéos promotionnelles, des portraits documentaires, des vidéos pédagogiques, des vidéos web, pis même des clips ou des projets plus expérimentaux. J’ai aussi l’habitude de gérer des projets de A à Z quand c’est nécessaire, ou de m’intégrer à une équipe existante.

Que ce soit pour une idée déjà bien définie ou un projet encore flou, je suis là pour aider à lui donner forme. Pis je le fais toujours avec attention, respect, pis un souci que ça reflète bien les valeurs des gens derrière.